lundi 19 octobre 2009

ben......... çà alors !!!!!!!

"Le budget devrait être équilibré, les finances publiques devraient être comblées, la dette publique devrait être réduite, l'arrogance de l'administration devrait être abolie et contrôlée, et l'aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite.
Les gens doivent encore apprendre à travailler, au lieu de vivre sur l'aide publique. "

- Cicéron - 55 AVANT JÉSUS CHRIST -




MORALITÉ : Donc en fait la crise dure depuis 2064 ANS !

samedi 11 juillet 2009

Enfin, une explication rationnelle à l'origine de la crise Financière ! ! ! !

Alors voilà,
Mme Ginette a une buvette à Bertincourt, dans le Pas de Calais.
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.
Vu qu'elle vend à crédit, Mme Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base du "genièvre" et du ballon de rouge.
Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui, pense que les "ardoises" du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme Ginette, en prenant les dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).
Ces "dérivés" sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet de Bertincourt n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.
La buvette de Mme Ginette fait faillite. Et le monde entier l'a dans le « … » ....

mercredi 1 avril 2009

on s'est bien marré.......

" Nous y sommes " de Fred Vargas

Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.

Nous avons chanté, dansé.

Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.

Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.

Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes.

Mais nous y sommes.

A la Troisième Révolution.

Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.

Oui.

On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.
C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.

La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.
De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.

Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).

Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.

Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.

Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille – récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).

S'efforcer. Réfléchir, même.

Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.

Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d'échappatoire, allons-y.

Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.
Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

Fred Vargas
Archéologue et écrivain

mardi 31 mars 2009

Le mur

Une jeune journaliste de CNN avait entendu parler d'un très, très vieux juif qui se rendait deux fois par jour prier au mur des lamentations, depuis toujours.
Pensant tenir un sujet, elle se rend sur place et voit un très vieil homme marchant lentement vers le mur.
Après trois quarts d'heure de prière et alors qu'il s'éloigne lentement, appuyé sur sa canne, elle s'approche pour l'interviewer.
"Excusez-moi, monsieur, je suis Rebecca Smith de CNN. Quel est votre nom ?"
"Morris Fishbien" répond-t-il.
"Depuis combien de temps venez-vous prier ici ?"
"Plus de 60 ans" répond-t-il.
"60 ans ! C'est incroyable ! Et pour quoi priez-vous ?"
"Je prie pour la paix entre les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans. Je prie pour la fin de toutes les guerres et de la haine. Je prie pour que nos enfants grandissent en sécurité et deviennent des adultes responsables, qui aiment leur prochain."
"Et que ressentez-vous après 60 ans de prières ?"
"J'ai l'impression de parler à un mur !!."

samedi 24 janvier 2009

Lettre à Darty

Service clientèle DARTY

B.P. 38 69760 LIMONEST



Monsieur ou Madame,

Vous avez souhaité connaître mon niveau de satisfaction concernant mon dernier achat effectué dans votre magasin de Chalon sur Saône. Plutôt que de cocher des cases, ce qui est notoirement réducteur et frustrant quand on veut exprimer sa rogne, j’ai préféré vous écrire. Veuillez me pardonner d’abuser de votre précieux temps.
J’ai recensé une bonne quarantaine d’achats chez vous. De quatre appareils photo numériques en 7 ou 8 ans, écran plat, congélateur, consommables divers, TNT, électro ménager etc…
Je me suis présenté le 21 ou le 22 novembre dernier à votre rayon caméscope. Complètement néophyte en la matière, j’avais besoin d’un engin qui me permettrait de préparer un travail de repérage préalable à une commande. J’expliquais au vendeur que je voulais un outil de base et facile à manier. Il me proposa un excellent petit JVC (GZ-MG333 ARGENT). Rentré chez moi, je fis pendant le W.E. quelques essais tout à fait satisfaisants. Images d’une définition suffisante, facilité de montage, taille et type des fichiers compatibles pour un envoi par mail à mon éditeur. Malheureusement, il s’avéra que la batterie ne tenait la charge que pendant une dizaine de minutes. Le Lundi 24, je revenais au magasin. J’expliquais cela à une personne du rayon et celle-ci m’affirma qu’il n’y avait pas de problème; qu’il me suffisait de rendre mon appareil au service après-vente et qu’on me changerait l’engin. La reprise se fit sans problèmes et je revins au rayon. C’est là qu’on m’expliqua que malheureusement, il n’y avait plus d’appareils de ce modèle en stock, ni en expo. Qu’à cela ne tienne répondis-je, donnez moi autre chose, je paierais la différence s’il y en a une. On “m’outilla” d’un autre JVC (GZ-HD30) dont je payais sans sourciller la différence de prix et rentrais heureux chez moi. J’y repris mes essais. Je m’aperçu rapidement que la taille et le type des fichiers produits étaient incompatibles avec mon ordinateur et mes compétences. De plus, un envoi de petits montages devenait impossible par Internet quand on n’a pas la chance d’avoir l’ADSL. Les fichiers “MTS” de cet outil posent des problèmes (je m’en suis rendu compte en surfant sur quelques forums...... (Essayez pour voir de taper « fichiers MTS » sur Internet). Le lendemain, je me représentais au magasin, expliquait la chose au “malheureux de service”, qui m’indiqua la routine à suivre: Demander la reprise au service après-vente, revenir au rayon, choisir un autre modèle...... Ce que je fis. C’est là que çà se corse:
Un monsieur, qu’on me présenta comme le patron du magasin, vint gravement m’expliquer, que mon appareil fonctionnant normalement, qu’il fallait qu’en préalable je m’adresse téléphoniquement au Service Technique qui se ferait un plaisir de m’apprendre à m’en servir, et même pourrait venir chez moi pour le faire…….
J’eus beau arguer que cet outil ne répondait absolument pas à mes attentes, que j’en avais un besoin urgent, que j’étais un client fidèle depuis XXXX années, que je n’étais pas un escroc, que je n’en faisais pas un problème de fric……. Il resta de ferme comme un roc
Je rentrais chez moi en rogne.
J’ai mis le JVC de « course » au fond d’un tiroir pour l’oublier.
J’ai consulté quelques forums et sites techniques sur Internet. J’ai constaté qu’on m’a « banané », que ce genre de problèmes est bien connu et qu’on m’a mal conseillé sciemment. Le « Mag Darty » que je reçois régulièrement est un piège à cons et il va falloir que çà se sache.
Cette lettre va paraître sur mon blog ( http://enquiquineur.blogspot.com/ ).
Je vais intervenir sur quelques forums et surtout je vais guetter l’opportunité de parler de vous dans quelques chroniques au vitriol que je distille pour divers médias. (pour votre info, j’apparais sous mon nom ou sous ceux de « C.Lefaucon » ou de « Le Condor »… car j’affectionne particulièrement les cons et les rapaces !!!).


Bien attentivement à vous.

Représailles

Ci-dessous, une lettre authentique envoyée par une dame de 86 ans à
une banque .
Le Directeur l'a trouvée suffisamment amusante pour la
faire paraître dans le New York Times !

Cher Monsieur,

Je vous écris pour vous remercier d'avoir refusé le chèque qui m'aurait
permis de payer le plombier le mois dernier.
Selon mes calculs, trois nanosecondes se sont écoulées entre la
présentation du chèque et l'arrivée sur mon compte des fonds
nécessaires à son paiement.
Je fais référence, évidemment, au dépôt mensuel automatique de ma
pension, une procédure qui, je dois l'admettre, n'a cours que depuis
huit ans. Il faut d'ailleurs vous féliciter d'avoir saisi cette fugace
occasion et débité mon compte des 30$ de frais pour le désagrément
causé à votre banque. Ma gratitude est d'autant plus grande que cet
incident m'a incité à revoir la gestion de mes finances.
J'ai remarqué qu'alors que je réponds personnellement à vos appels
téléphoniques et vos lettres, je suis en retour confrontée à l'entité
impersonnelle, exigeante, programmée, qu'est devenue votre banque.
A partir d'aujourd'hui, je décide de ne négocier qu'avec une personne
de chair et d'os.
Les mensualités du prêt hypothécaire ne seront dorénavant
plus automatiques mais arriveront à votre banque par chèques adressés
personnellement et confidentiellement à un(e) employé(e) de votre
banque que je devrai donc sélectionner.
Soyez averti que toute autre personne ouvrant un tel pli consiste en
une infraction au règlement postal.
Vous trouverez ci-joint un formulaire de candidature que je
demanderai à l'employé(e) désigné(e) de remplir. Il comporte huit
pages, j'en suis désolée, mais pour que j'en sache autant sur cet
employé(e) que votre banque en sait sur moi, il n'y a pas
d'alternative. Veuillez noter que toutes les pages de son dossier
médical doivent être contresignées par un notaire, et que les détails
obligatoires sur sa situation financière (revenus, dettes, capitaux,
obligations) doivent s'accompagner des documents concernés.
Ensuite, à MA convenance, je fournirai à votre employé(e) un code PIN
qu'il/elle devra révéler à chaque rendez- vous. Il est regrettable que ce code ne
puisse comporter moins de 28 chiffres mais, encore une fois,
j'ai pris exemple sur le nombre de touches que je dois presser pour
avoir accès aux services téléphoniques de votre banque.
Comme on dit : l'imitation est une flatterie des plus sincères.
Laissez-moi développer cette procédure.
Lorsque vous me téléphonez, pressez les touches comme suit :
Immédiatement après avoir composé le numéro, veuillez presser
l'étoile (*) pour sélectionner votre langue .
Ensuite le 1 pour prendre rendez-vous avec moi
Le 2 pour toute question concernant un retard de
paiement.
Le 3 pour transférer l'appel au salon au cas où j'y serais.
Le 4 pour transférer l'appel à la chambre à coucher au cas où je dormirais.
Le 5 pour transférer l'appel aux toilettes au cas où je coulerais un bronze .
Le 6 pour transférer l'appel à mon GSM si je ne suis pas à la maison.
Le 7 pour laisser un message sur mon PC. Un mot de passe est nécessaire.
Ce mot de passe sera communiqué à une date ultérieure à la personne de
contact autorisée mentionnée plus tôt.
Le 8 pour retourner au menu principal et écouter à nouveau les options de 1 à 7 .
Le 9 pour toute question ou plainte d'aspect général. Le contact
sera alors mis en attente, au bon soin de mon répondeur automatique.
Le 10, à nouveau pour sélectionner la langue.
Ceci peut augmenter l'attente mais une musique inspirante sera jouée
durant ce laps de temps. Malheureusement, mais toujours suivant votre
exemple, je devrai infliger le prélèvement de frais pour couvrir
l'installation du matériel utile à ce nouvel arrangement..
Puis-je néanmoins vous souhaiter une heureuse, bien que très légèrement moins prospère, nouvelle année ?
Respectueusement,
Votre humble cliente.