lundi 26 septembre 2011

Cours de médecine, histoire vraie.



Un professeur à l'Ecole de Médecine fait un cours aux élèves de 1e année
sur*"/Les contractions/* */musculaires involontaires /".*

Réalisant que l'intérêt suscité chez ses étudiants est très relatif, il
décide de les réveiller un peu en posant la question suivante à une
jeune femme assise au 1er rang :

"Est-ce que vous savez ce que fait votre trou du cul lorsque vous avez
un orgasme ?"

Et elle de répondre :

"Oui, il est au parc des princes pour encourager le PSG."

Il a fallu plus d'une demi-heure pour rétablir l'ordre dans l'amphi.

mardi 13 septembre 2011

La régle d’ Or des Anes



Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.

Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent

Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement. Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés.

Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.


Publié le par jacquoulecroquant

jeudi 8 septembre 2011

Actualité en alexandrins

Certes le français est soutenu, un délice pour les puristes et le sujet d’actualité…..

Imaginez le décor d'un théâtre et laissez vous aller à goûter au plaisir de ce marivaudage politique en alexandrins !

Que ceci nous change agréablement du mauvais français, des fautes d'orthographe et de syntaxe qui fleurissent sur la toile !

Prenez autant de plaisir à ce duel à fleuret moucheté et sous entendus que moi : c'est tout le mal que je vous souhaite !

L'impromptu de Berlin, un régal..en Alexandrins
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La scène se passe dans les jardins du Château Bellevue, à Berlin. Angela von Mecklemburg et Nicolas de Neuilly se sont discrètement éclipsés de la réception offerte par le roi de Prusse. On entend, au loin, les accents du quatuor de Joseph Haydn.

Nicolas :
> Madame, l'heure est grave : alors que Berlin danse
> Athènes est en émoi et Lisbonne est en transes.
> Voyez la verte Erin, voyez l'Estrémadoure
> Entendez les Romains : ils appellent au secours !
> Ils scrutent l'horizon, et implorent les Dieux.
> Tous les coffres sont vides, et les peuples anxieux
> Attendent de vous, madame, le geste généreux !
> De leur accablement ils m'ont fait l'interprète :
> Leur destin est scellé, à moins qu'on ne leur prête
> Cet argent des Allemands sur lesquels vous régnez.
> Cette cause est bien rude, mais laissez moi plaider...

Angela :
> Taisez-vous Nicolas ! Je crois qu'il y a méprise
> Folle étais-je de croire à une douce surprise
> En vous suivant ici seule et sans équipage
> Je m'attendais, c'est sûr, à bien d'autres hommages !
> Mais je dois déchanter, et comme c'est humiliant
> De n'être courtisée que pour son seul argent !

Nicolas :
> Madame, les temps sont durs, et votre cœur est grand
> Vos attraits sont troublants, mais il n'est point décent
> D'entrer en badinage quand notre maison brûle !
> Le monde nous regarde, craignons le ridicule !
> Notre Europe est malade, et vous seule pouvez
> La soigner, la guérir et, qui sait ? La sauver !
> Nous sommes aujourd'hui tout au bord de l'abîme
> Vous n'y êtes pour rien, mais soyez magnanime !
> Les Grecs ont trop triché ? Alors la belle affaire !
> Qu'on les châtie un peu, mais votre main de fer
> Est cruelle aux Hellènes, et nous frappe d'effroi !

Angela :
> J'entends partout gronder, en Saxe, Bade ou Bavière
> L'ouvrier mécontent, le patron en colère.
> Ma richesse est la leur, ils ont bien travaillé.
> L'or du Rhin, c'est leur sueur et leur habileté.
> Et vous me demandez, avec fougue et passion
> De jeter cette fortune au pied du Parthénon ?
> Ce serait trop facile et ma réponse est non !

Nicolas :
> On ne se grandit pas en affamant la Grèce
> En oubliant Platon, Sophocle et Périclès !
> Nos anciens nous regardent, et nous font le grief
> D'être des épiciers et non pas de vrais chefs !
> Helmut Kohl est furieux et Giscard désespère.
> Un seul geste suffit, et demain à Bruxelles
> Desserrez, je vous prie, le nœud de l'escarcelle !

Angela :
> Brisons là, je vous prie, la nuit est encore belle
> Votre éloquence est grande et mon âme chancelle...
> Mais si je disais oui à toutes vos demandes
> Je comblerais la femme, et trahirais l'Allemande !

(Ils s'éloignent, chacun de leur côté)

Auteur anonyme